Le scénario de départ

À Lyon, place Bellecour, c’est l’histoire d’un couple de seniors qui a un grand appartement de 140 m2. Les enfants étant partis, ils souhaitent consacrer une partie de leur logement (40 m2) à un espace hybride haut de gamme, à la fois de réunion et/ou d’hébergement professionnel, et de tourisme de luxe. Tout doit pouvoir être géré à distance pour avoir le moins de contraintes possible à l’arrivée ou au départ.
Défi lancé…

Partant de ce scénario, les Équipementiers ont sélectionné un certain nombre de produits, communiqués à une architecte d'intérieur, Solène Jacques, qui pouvait s’en inspirer pour imaginer cet espace hybride.

 

Un axe d’étude imposé : l’étude des produits

Au même titre qu’un architecte d’intérieur travaille sur le bâti et les contraintes existantes d’un lieu, les premiers produits sélectionnés ont créé « la colonne vertébrale » du projet. Telle une mosaïque à assembler, il a fallu créer des corrélations afin d’uniformiser l’espace, de l’harmoniser, de l’incarner.

 

Un axe d’étude secondaire : l’union

Le second axe d’étude a découlé du premier. Un parallèle évident s’est dessiné. Cette liaison reflétait l’essence même du groupement : celle de leur collaboration sans faille et de la complémentarité de leurs produits afin de créer une entité.

 

Quatre types d’interactions spatiales

S’ISOLER — La « sphère intime » est définie par un espace à haut niveau sensoriel.

SE RETROUVER — Qu’il s’agisse d’échanger lors de conversations confidentielles ou intimes, ou de se reposer, une « sphère personnelle » a été définie par espace aux proportions restreintes.

INTERAGIR — Pour échanger et se réunir, une « sphère sociale » se traduit par un espace ouvert amenant à l’interaction entre amis ou collègues de travail.

RECEVOIR — La notion de convivialité de groupe, dite de « sphère publique », se retrouve à travers un large espace spacieux et ouvert.

… défi relevé !

Afin de partir d’un agencement à étudier, l’espace de 40 m² a été volontairement dessiné avec une volumétrie sommaire : un rectangle de cinq mètres par huit, donnant sur un balcon extérieur avec deux ouvertures.
L’espace a été scindé en deux parties proportionnelles. L’un des espaces est destiné à l’intimité et aux échanges de proximité, l’autre renvoie à la notion d’ouverture et de sphère publique.
L’un est ouvert sur l’extérieur, l’autre est conçu comme un cocon protecteur.

L’espace « public » s’est implanté, de manière assez logique, à proximité de l’entrée, quand l’espace « privé » s’ouvre plutôt sur le balcon privatif. Afin d’appuyer cette première organisation de l’espace, des seuils visuels sont venus renforcer ces espaces intermédiaires de franchissement, de frontières. Une délimitation au sol a été inscrite sur plan, comme autant d’espaces tampons sans destinations particulières.