Dans le cadre de l’élaboration de son nouveau plan sectoriel 2022-2027, l’Ameublement français a entrepris une démarche structurée pour que la filière fabrication d’ameublement contribue à atteindre les objectifs 2030-2050 de décarbonation de l’économie française.
Réduction du déficit commercial et décarbonation peuvent devenir les deux faces d’une même pièce, celle de la réindustrialisation durable du pays.
Publié le 8 novembre 2022
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Mis à jour le 10 novembre 2022
Pour répondre aux enjeux, l’Ameublement français a mandaté le cabinet de conseil EY afin de mesurer les dynamiques économiques, sociales et environnementales de la filière sur l’ensemble du territoire français et dresser les scénarios des différentes trajectoires de décarbonation en cohérence avec les accords de Paris.
- Soutenabilité : quel avenir pour l’industrie dans un monde neutre en carbone qui vit déjà des tensions inflationnistes sur l’énergie et les matières premières ?
- Viabilité : comment créer des emplois de qualité, loin des métropoles, dans une économie mondialisée et concurrentielle ?
- Acceptabilité : comment produire des biens et services essentiels, accessibles à tous et exemplaires sur le plan environnemental ?
L’Ameublement français, une filière au coeur des transitions économiques, sociales et environnementales
Au cœur de toutes les grandes transitions de l’économie française, la filière ameublement bénéficie en 2023 d’un momentum unique en s’inscrivant au cœur des politiques publiques.
Transition industrielle : La réindustrialisation est devenue une grande cause nationale. Elle est un enjeu de souveraineté économique et de protection d’emplois à haute valeur ajoutée.
Avec 60.000 emplois directs (112.000 emplois en incluant les emplois indirects et induits), 19.000 TPE, PME et ETI dont les trois quarts se situent à l’extérieur des métropoles, l’ameublement français est une filière à haute valeur ajoutée pour le pays (3,6 milliards d’euros de valeur ajoutée directe en 2021 soit 40% de plus que l’industrie textile). Malgré une forte désindustrialisation passée, la filière résiste. Une « équipe de France » émerge et s’organise notamment en s’associant à d’autres filières, pour relancer le « fabriqué en France », demande forte des consommateurs.