Avec l’obligation de quitter leurs bureaux pour cause de confinement, les actifs travaillant dans des bureaux en France métropolitaine ont été amenés à temporairement modifier leurs pratiques dominantes de travail avec une pratique massive de télétravail. Ce faisant, ils se sont trouvés confrontés à des situations nouvelles auxquelles la majorité d’entre eux n’était pas habitués. Dans le même temps, nombre d’immeubles de bureaux se sont vidés de toute activité.

  • Les salariés, confrontés à ces pratiques de travail nouvelles pour eux, ont plus ou moins été conduits à modifier leurs attentes vis-à-vis de leurs employeurs en matière de travail, voire plus largement en matière de mode de vie, que ce soit au travail ou hors travail, les deux étant fréquemment liés.
  • Leurs employeurs, de leur côté, ont été amenés à considérer avec intérêt les répercussions que ces nouvelles pratiques seraient susceptibles d’avoir sur les usages des immeubles de bureau tels qu’actuellement pratiqués de façon dominante et, en corollaire, sur leurs aménagements. En effet, ils ont découvert que les bureaux, avec leurs postes de travail dédiés ou non, n’étaient peut-être pas si indispensables que cela pour satisfaire la triple efficience qu’ils recherchent à des degrés divers : économique, sociale et environnementale.

Situation d’hyper-choix. À la sortie du confinement, tous les acteurs concernés par les évolutions du travail dans les bureaux – les salariés, les employeurs, les partenaires sociaux mais aussi les pouvoirs publics – se posent la même question : quelles seront les grandes lignes de forces qui caractériseront les pratiques de travail dans les années qui viennent ? Pour répondre à cette question, la méthode la plus opérationnelle consiste à préciser les grandes hypothèses qu’on peut raisonnablement faire sur les évolutions générales des pratiques de travail à venir des organisations produ tives à la sortie du confinement. Du fait de la diversité des usages potentiels du télétravail, ces organisations se trouvent de plus en plus en situation d’hyper-choix en fonction de la conception des espaces de travail qu’elles retiendront.
 

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