Décryptage des 13 mesures du plan export 2023-2026

Elles visent en majorité à renforcer des nombreux outils existants.

  1. Mise en place d’un Volontariat Territorial en Entreprise (VTE) Export : dispositif d’aide à l’embauche pouvant aller jusque 12 000 € plafonnés à 50% des dépenses liées à la mission. Objectif : soutenir les entreprises souhaitant enclencher leur internationalisation depuis la France en engageant des étudiants ou jeunes diplômés pour des missions dédiées à l’export.
     
  2. Le Volontariat International en Entreprise (VIE) pour tous : prise en charge par l’Etat de 2 mois de mission pour les VIE issus de formations courtes (jusqu’à BAC +3) ou des Quartiers Prioritaires de la politique de la Ville (QPV).
     
  3. Le réflexe export dans les territoires : démarche de porte-à-porte par la Team France Export pour identifier de nouvelles entreprises à préparer à l’export ; lancement d’un programme de sensibilisation à l’export des entreprises par des parlementaires (« Parlementaires pour l’export ») par Business France.
     
  4. Création d’une Académie de l’export : plateforme digitale dédiée au recensement des formations à l’export et renforcement des liens entre l’enseignement supérieur (BTS commerce international, écoles de commerce et d’ingénieur) et la Team France Export.
     
  5. Pavillon France pour tous : augmentation de la part de la subvention publique à 30% (auparavant 15%) pour faire participer 5 000 entreprises par an aux salons du Programme « France Export » d’ici 2027.
     
  6. Renforcement de la visibilité en ligne des savoir-faire français : valorisation de l’offre française en ligne via de nouveaux formats de e-vitrines pour doubler le nombre de PME inscrites à l’horizon 2027 et création d’un « Pavillon France » digital pour référencer les produits de 400 PME sur des plateformes d’e-commerce généralistes et spécialisées.
     
  7. Développement de la Marque 'France' : pour promouvoir le rayonnement des produits français et stimuler leurs exportations.
     
  8. Opportunités à saisir dans le cadre des accords commerciaux conclus par l’Union Européenne au nom des Etats membres : à l’issue d’une enquête qui sera réalisée auprès des entreprises pour comprendre leur utilisation des accords commerciaux, développement de modules de formation pour favoriser l’appropriation des outils d’accès aux marchés et sensibilisation des principales filières aux économies potentielles de droits de douane.
     
  9. Accompagnement à l’export des lauréats de France 2030 : création d’un parcours « France 2030 Export » permettant aux entreprises lauréates de France 2030 avec un fort potentiel à l’export de bénéficier d’un suivi personnalisé de la Team France Export, avec un accès à coût réduit de 50% jusque 2026 à tous les accompagnements proposés dans ce cadre.
     
  10. Booster les champions de demain : multiplication par deux du nombre de PME-ETI bénéficiant d’un accompagnement « booster » intensif pris en charge à 60% par l’Etat. 200 entreprises à fort potentiel bénéficieront d’un programme « booster » de 12 mois centré sur les marchés les plus porteurs (secteurs prioritaires de France 2030 comme greentech, agritech, deeptech, healthtech et sur les zones géographiques à fort potentiel comme Indopacifique, Afrique, Amérique Latine et Pays du Golfe).
     
  11. Positionner les entreprises françaises dans les projets internationaux : invitation et accompagnement de 700 acheteurs étrangers chaque année sur des évènements internationaux en France à la rencontre de 1 500 PME-ETI françaises ; octroi du dispositif français d’assurance-crédit aux sociétés étrangères qui montent des projets à forte participation française ; création de guides de l’export par filière, et simplification/modernisation des règles du guide de part française pour accéder aux financements export.
     
  12. Financement du commerce digitalisé : mise en œuvre des recommandations de Paris Europlace pour accélérer la digitalisation des activités du financement du commerce international.
     
  13. Financements export de demain : territorialisation de l’offre d’assurance de cautions export pour en massifier la distribution ; multiplication de l’offre de très petits crédits export (inférieurs à 1 million €) par Bpifrance pour mieux combler cette faille de marché ; prise en garantie par Bpifrance Assurance Export des financements de projets verts de petite taille (inférieurs à 50 millions €) à condition qu’ils soient éligibles à la taxonomie européenne, donc au bonus climatique et qu’ils présentent une part française significative.