Prendre soin de leur habitat paraît désormais essentiel aux Français !
En dépit du consensus général autour de l’adaptation de son logement à la période de confinement, cette expérience fait naître chez un peu plus de la moitié des interviewés de nouvelles envies à l’égard de leur habitation : 56 % estiment que leurs critères d’appréciation d’un logement ont changé et 81 % d’entre eux disent accorder davantage d’importance à la présence d’un jardin ou d’un balcon. À force de rester chez eux, les Français perçoivent mieux ce qui leur manque au quotidien, et dessinent les contours de leur habitat idéal.
 
Les leçons à tirer du télétravail massif
Au cœur des éléments de satisfaction émanant des conditions de télétravail : la flexibilité des horaires (56 % apprécient en premier lieu la suppression du temps de transport) ; 44 % les horaires plus souples ; 29 % la proximité avec la famille. Corollairement, près de la moitié des interviewés souhaite davantage de flexibilité dans l’organisation du temps de travail (48 %) à l’issue de la crise. 
Mais la séparation distincte entre leur vie professionnelle et personnelle que leur offrait le travail in situ est également un des éléments les plus regrettés en cette période de confinement (29 %).
 
Les échanges professionnels entre collègues sont de très loin ce qui manque le plus aux télétravailleurs (41 %), mais pas nécessairement leurs pendants comme les relations directes avec son manager/son équipe (16 %) ou encore les réunions physiques (10 %). On ne s’étonnera donc pas de voir que les possibilités de travailler en groupe à distance semblent plus encouragées à l’issue de la crise (39 % souhaitent qu’elles soient développées) par rapport aux possibilités de travailler en groupe grâce à des réunions physiques (27 % souhaitent qu’elles soient développées et 23 % qu’elles s’amenuisent !). Au-delà des aspects relationnels, on notera qu’un quart des interviewés regrette surtout les outils de travail mis à leur disposition dans leurs locaux (27 %).
 
41% estiment que l’expérience de confinement a un impact positif sur l’image qu’elles se faisaient du travail à distance (41 % n’ayant pas perçu d’impact et 18 % un impact négatif). En conséquence de quoi, la moitié en appelle à davantage de journées de télétravail à l’issue de la crise (53 %).
 
Quelles pratiques et nouvelles habitudes de consommations vont perdurer ? 
94 % des interviewés qui ont davantage recours à leurs commerçants de quartier durant le confinement souhaitent faire perdurer voire renforcer cette pratique à l’issue du confinement. D’autres, comme le shopping en ligne, devraient être relancées (la part d’interviewés déclarant y avoir moins recours après le confinement est de 9 points inférieure à celle mesurée durant le confinement (32 % vs 41 %).
 
 
Les enseignements 
Nous devons nous préparer à réinvestir dans une logistique urbaine au profit d’une consommation plus locale ; nous devons cesser de faire le pari du « tout à distance » et intégrer des façons plus souples et agiles d’interagir dans les lieux d’échanges et de travail ; nous devons revoir les critères qui présideront au choix d’un logement après l’épreuve du confinement et anticiper ses nouvelles fonctionnalités (travail, refuge) ; enfin, nous devons profiter de cette remise en question pour renforcer la prise en compte des enjeux énergétiques et de biodiversité.
 
 
 
l'Ameublement français - Picto information rouge
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